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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 18:18

Samedi 6 septembre

 

Il est 21h30, je suis épuisée!!!

Ce matin, après huit heures de dodo comme un bébé, j'émerge à 6h, soit une heure avant la sonnerie du réveil. Je me lève et me rend sur la plage où je reste près de trois quarts-d'heure. Il y a des nuages dans le ciel, et l'aube les teinte de rose et de violet. C'est super beau. Je croise peu de monde. Deux-trois personnes font leur jogging, une dame promène son chien. Au loin, un couple sort de l'eau après une baignade bien matinale. L'eau est tiède. C'est probablement le seul moment de la journée où elle est rafraîchissante.

 

073-Netanya

Mer méditerranée à l'aube, Netanya

 

Je me concentre sur Dieu. Je désire être proche de lui, en ce début de journée. Je me sens bien. Je repense à toutes ces personnes que nous avons rencontrées jusqu'ici. Je me rends compte à quel point j'aime ce pays et ses habitants. Qu'ils soient israéliens ou palestiniens, juifs, musulmans, chrétiens ou druzes. Je les aime. Alors je prie. Je prie pour que les coeurs se vident de leur haine et de leur amertume, comme l'eau érode les pierres que je voie dans la mer, en face de moi, et qu'ils se remplissent d'amour, comme le vent occupe chaque fissure dans la roche, aussi petite soit-elle.

 

074-Netanya

Les pierres au milieu de la mer, érodées par les vagues au fil du temps

 

Lorsque nous quittons l'hôtel, nos valises dans la soute du bus, de grosses gouttes de pluie se mettent à tomber. Je me dit que les habitants du coin doivent être heureux, après ces longs jours de chaleur. Je me trompe. Cette pluie ne fait que laver l'air de toute la poussière qui s'y trouve, recouvrant absolument tout de cette poudre brune. Notre chauffeur démarre le plus vite possible pour éviter que le bus soit trop poussiéreux.

Nous filons vers la Cisjordanie. Notre première destination est Sebastya, anciennement connue sous le nom de Samarie. Un musulman nous accueille et nous fait visiter le tombeau de Jean le baptiste ainsi que sa prison, puis la mosquée. Nous avons même l'autorisation de grimper les 57-58 marches menant au sommet du minaret. Une expérience unique.

 

077-Minaret, Sebastia

Minaret à Sebastya (Photo: Michaela)

 

Nous reprenons le bus pour visiter d'autres ruines de la ville, entre autre d'origine hérodienne, romaine et byzantine.

 

086-Sebastia

Ruines de Sebastya (Photo: Michaela)

 

Deux enfants nous repèrent de loin, ainsi qu'un vieux bédouin. Les enfants essaient de nous vendre des pièces de monnaies qu'ils disent être vieilles de plusieurs siècles. L'âne du bédouin porte des bouteilles d'huile d'olives dont nous ignorons la qualité. La majorité d'entre nous n'entrerons pas en matière.

 

085-Ane de Bédouin, Sebastia

Âne du bédouin, Sebastya (Photo: Michaela)

 

Ayant faim, nous allons manger au restaurant qui se trouve sur place. En entrée, comme lors de la majortié des repas que nous mangerons chez des arabes, nous avons du pain pita et toute sorte de sauces dont du houmous, ainsi que des petits légumes. Dès qu'un de ces bols est à moitié entammé, ils nous en apportent un plein.

Puis vient le plat principal; un mélange de riz, fromage et choux-fleur (à tomber, tellement c'est excellent) et du poulet. Nous mangeons jusqu'à ce que notre estomac nous signale qu'il n'a vraiment plus de place, et le dessert arrive. Un plat de fruits, dont des figues fraîches que notre chauffeur a achetées au bord de la route, à l'entrée de la Cisjordanie.

Direction Naplouse, où nous nous arrêtons pour visiter une église appartenant à la communauté grecque orthodoxe.

 

  089-Vendeurs de café et de Corans, Naplouse

Vendeurs de café et de Corans (Photo: Michaela)

 

Le prêtre vient à notre rencontre et nous salue. Il est très âgé. Dans sa longue robe noir, sa barbe grise lui arrivant jusqu'à la poitrine et ses yeux chaleureux, il nous présente les lieux et nous en conte l'histoire. Comme tant d'églises dans la région, celle-ci a été construite, détruite et reconstruite encore et encore. Il a lui-même dessiné les plans pour terminer celle-ci et est l'artiste des lieux. Chaque mosaïque, peinture, icône, vitrail que l'on voit a été créé de ses mains et est le fruit de son imagination.

 

092-Prêtre grec-orthodoxe, Naplouse

Le prêtre ferme hermétiquement les petites cruches contenant un peu d'eau du puits de Jacob (Photo: Michaela)

 

Il garde ces lieux depuis plusieurs décennies. Il en est l'âme. Il nous emmène quelques marches plus bas, jusqu'au fameux puits de Jacob. Nous pouvons boire l'eau de la source, tellement elle est pure.

 

091-Puits de Jacob, Naplouse

Puits de Jacob, Naplouse (Photo: Michaela)

 

Nous passons un bon moment en sa compagnie. Et c'est profondément touché par l'amour et la douceur de cet homme que nous quittons Naplouse.

 

094-Camp bédouin, Cis-Jordanie

Camp bédouin, Cisjordanie (Photo: Michaela)

 

095-Cis-Jordanie

Cisjordanie (Photo: Michaela)

 

Nous traversons Bethléem sans nous arrêter et arrivons à Beit Sahour. Là, nous faisons un tour dans le magasin Boah's Field connu pour ses nombreux objets handmade en bois d'olivier. Après réflexion et beaucoup de va et vient je me décide pour deux pendentifs et un bougeoir.

Je rejoins les personnes du groupes qui sont déjà à l'extérieur du magasin. Un indigène est vers le coffre ouvert de sa voiture et essaie de vendre quelques objets. Mais il se fait tard, il range toutes ses affaires, ferme le coffre et se dirige vers la portière avant. Il nous lance un "Good night" et l'ouvre. Mes neurones travaillent à toute allure et je prononce un "layla sa'yda" ("bonne nuit" en arabe) mal assuré. Il était déjà assis sur son siège et s'apprétait à refermer la portière lorsqu'il bondit hors de sa voiture et parcours le groupe du regard. Je souris et répète "layla sa'yda". En anglais, il me demande alors si je parle arabe et je lui répond que je l'apprend. Il me dit merci en arabe, entre dans sa voiture et démarre.

Lorsque tout le monde a terminé ses achats, nous nous rendons à pieds à l'hôtel, situé à quelques dizaines de mètre de là, recevons nos clefs de chambre et montons déposer nos valises. Le reste de la soirée se passe tranquillement. Douche, repos, souper, papoter et dodo.

ليلى سعيدة

(Bonne nuit en arabe)

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 18:15

Vendredi 5 septembre

 

8h30, nous partons pour le mont Carmel. Carmel vient de l'hébreu "kerem El" qui signifie vignoble de Dieu. Nous y visitons une église dans laquelle nous chantons. L'accoustic est top. Je pense vraiment qu'il existe peu de choses au monde qui soient aussi prenantes qu'un chant chanté dans une église, une cathédrale où un autre lieu qui porte autant les voix. J'ai toujours apprécié ces moments durant le voyage.

Nous entrons dans les jardins Bahaï connu pour leur beauté. Tout y est superbement entretenu. Un portail cadenacé empèche les visiteurs de s'aventurer trop loin à l'interieur de ce parc. Il est également interdit de courir, de jouer ou de pique-niquer. Le Bahaïsme est une religion qui compte environ 7 millions de membres dans le monde entier.

 

062-Jardin Bahai, Haifa

Jardins Bahaï, Haifa

 

Nous quittons les lieux pour remonter vers l'église. Nous avons un moment de libre et la majorité du groupe va boire un verre. Pour ma part, j'observe, admire, respire, écoute, sens, touche, vis. Je vois les paparazzis de notre groupe faire des aller et retour devant la superbe vue que nous avons sur Haifa, les Jardins Bahaï, le port, la mer méditerranée et même le Liban que l'on distingue faiblement au loin. Je me mets à l'écart. Dieu, je ne le sens presque pas. Je me sens agitée. Une agitation humaine et très classique de notre société et de notre époque. J'aimerais prier, lire la Bible, je n'arrive pas à me concentrer. Une idée me vient. Danser. Pourquoi pas, après tout. Je regarde autour de moi. Là-bas, il y a une personnes, mais elle me tourne le dos. Je ferme les yeux, je commence à bouger. Je me sens bête. Je regarde autour de moi, juste à temps pour voir deux personnes arriver au loin. J'attends qu'elles soient parties et je recommence. Je ferme à nouveau les yeux et je danse. Avec un peu plus d'assurance. Quand les mots et le mental sont absents, le corps est là. Alors je danse. Je danse pour dire merci. A Dieu. Merci pour la vie, merci pour ce voyage, merci pour ce groupe, merci pour ces rencontres, merci pour ces lieux, merci pour le soleil, la chaleur, le ciel bleu. Je prends un peu d'assurance. Un peu. Mais je me sens mieux.

 

068-Haifa

Vue du Mont Carmel sur Haifa et la mer méditerranée

 

Un regard sur ma montre me fait réaliser qu'il est l'heure de rejoindre le groupe. Je me rend à la terrasse du café et papote avec quelques personnes qui sirotent leur boisson. Notre organisatrice nous fait signe et nous retournons au bus.

Toujours sur le Carmel, nous nous rendons dans un village druze où nous dînons. Falafel, c'est parfait. Il est bien meilleur que celui que j'ai pu manger en Suisse ou aux Etats-Unis.

Le chauffeur du bus prends la route qui nous ramène à l'hôtel. En chemin, il quitte la grande route et nous amène à Césarée, connue pour son aqueduc d'une longueur de 17 km. Le bleu de la mer méditerranée fait ressortir l'orange-beige de la construction. C'est magnifique! Lorsque les clics des appareils de photos s'interrompent, le bus repart et nous dépose à notre hôtel de Netanya.

C'est vendredi, fin d'après-midi. Ce soir, lorsque le soleil ce sera couché et que trois étoiles brilleront dans le ciel, ce sera shabbat. Plus de travail pour les juifs pratiquants. Place à la fête. La plupart des magasins ferment déjà à 14h. Heureusement, le magasin de l'hôtel est encore ouvert. Ca tombe bien, parce que j'ai vraiment besoin de pouvoir acheter des cartes postales. Je parle trois mots d'hébreu avec ma soeur. La caissière nous entend et nous sourit. Nous continuons notre tour dans le magasin quand je m'adresse à ma soeur en français. La caissière se joint alors à notre discussion dans un français parfait. Elle vient de Nîmes et habite en Israël depuis de nombreuses années. Elle me montre les cartes postales qu'elle a encore en stock et j'en achète une dizaine. Je monte pour poser mon sac à dos dans ma chambre, puis je descend à la plage. L'hôtel est bondé, la plage l'est aussi. De nombreux israéliens sont venus passer shabbat à Netanya. A la plage, certains se baignent, d'autres jouent au freezbe ou au beach ball. Deux hommes font une partie de backgammon. Je marche au bord de l'eau jusqu'à un endroit un peu plus tranquille. Des détritus traînent partout. Je cherche un peu d'ombre derrière un rocher orange, tout en chassant l'idée que c'est un coin parfait pour ceux qui ont besoin d'aller pisser. J'écris quelques cartes postales. Le soleil tape fort et j'ai presque de la peine à me concentrer. Alors je sors mon appareil de photos.

 

072-Netanya

Netanya

 

Il est temps que je longe la plage en sens inverse et que je retourne à l'hôtel. Bientôt, les juifs remonteront de leur salle où ils ont le culte du soir de shabbat et viendront prendre leur repas de shabbat dans la salle à manger de l'hôtel. A cette occasion, ils prononceront la bénédiction du pain et du vin et chanteront des chants. Je me réjouis de voir cela, bien que j'ai une petite idée de ce à quoi cela ressemble, ayant visité une synagogue aux Etats-Unis, un soir de shabbat.

Lorsque j'arrive à l'hôtel, c'est noir de monde. Des enfants courent partout, la majorité des femmes mariées ont les cheveux recouverts d'un foulard et la plupart des hommes et des garçons portent la kippa. Sur les trois ascenseurs de l'hôtel, l'un sera pour les prochaines 24 heures un "shabbat lift", un ascenseur du shabbat. Cet ascenseur s'arrête à chaque étage, sans que l'on presse aucun bouton. Surtout, ne pas être pressé.  Depuis que les juifs ont reçu les dix commandements de Moïse, il leur est interdit d'allumer un feu le jour du shabbat. De nos jours, le feu est remplacé par l'électronique. Presser le bouton d'un ascenseur est considéré comme allumer un feu, donc interdit aux juifs religieux, le jour de shabbat.

Je grimpe l'escalier jusqu'à ma chambre - je considère que tant que j'ai des jambes et qu'elles me portent, j'utilise les escaliers plutôt que l'ascenseur - et prend une douche bienfaisante. Je me decrasse de tout ce sel qui, un jour de plus, recouvre tout mon corps. Je me mets sur mon trente-et-un et descend à la salle à manger, en compagnie de Michaela. Nous sommes les premières de notre groupe. Dans les couloirs menant à la salle à manger, deux tables recouvertes d'une nappe blanche trônent contre un mur. Sur chacunes d'elles, un grand bac d'un diamètre de près d'un mètre remplis d'eau, des bougies à réchaud et des allumettes. De nombreuses bougies allumées flottent déjà, donnant une ambiance de fête. La salle à manger est méconnaissable. Les tables individuelles ont été rassemblées, formant des tablées selon les groupes résidant à l'hôtel. Elles sont elles aussi recouvertes de nappes blanches, et sur chacune d'elle il y a du jus de raisins. Le buffet déborde de mets meilleur les uns que les autres. Il y en a vraiment pour tous les goûts.

Notre table se trouve plutôt dans le fond de la salle. Les membres de notre groupe arrivent petit à petit. Aux tables voisines, certaines familles en petit comité ont déjà entrepris de bénir le pain et le vin et commencent à manger. Pendant que nous allons nous servir, un grand groupe rejoint la table du fond et s'y installe. C'est la fête. Il y a des familles avec des enfants en bas âge, des couples, des ados. ça cause, ça rigole. Puis ils entonnent le chant "Shalom Aleichem". Entonner n'est probablement pas le bon terme. Plusieurs jeunes chantent d'une voix tellement forte que l'espace d'un instant je me crois dans un stade de foot. Pour faire simple, ils ont chanté cette chanson : link  mais de cette manière (dès la 38ème seconde) : link  Cette chanson va rester dans ma tête, dans mon coeur et sur mes lèvres pendant plusieurs jours.

Après le repas, je monte changer de chaussures et rejoins ma soeur. Nous descendons sur la plage et profitons de cette merveilleuse soirée. Nous longeons la mer dans un sens puis dans l'autre. Nous croisons un couple assis à une petite table pliante qui nous aborde en hébreu. L'homme nous demande si nous avons faim et si nous voulons manger quelque chose. Je le remercie en expliquant que nous sortons du repas et que nous n'avons plus faim. Dans notre conversation, nous apprenons qu'ils habitent Tel-Aviv et qu'ils viennent ici pour passer le weekend.

Nous continuons notre promenade, discutant de tout, de rien. Une discussion entre soeurs.

Après m'être lavée les jambes pour me débarrasser du sel de la mer, je me glisse au lit, épuisée mais le coeur en fête.

שבת שלום ולילה טוב

(shabbat shalom et bonne nuit. Shabbat shalom étant la manière de se saluer le vendredi et le samedi)

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29 septembre 2014 1 29 /09 /septembre /2014 11:19

Jeudi 4 septembre

 

Le soir, Netanya. Le bruit des vagues de la mer méditerrannée. Le sable fin. Une odeur de sel. La température est agréable.

 

053-Mont Tabor

Vue depuis le Mont Tabor

 

Nous commençons notre journée au Mont Tabor et visitons l'église de la transfiguration (selon le récit de la Bible dans Marc 9:2-8). Il fait déjà très chaud. Je suis fatiguée, un peu dans ma bulle. J'ai quelques difficultés à me connecter à moi-même. On fait et on voit tellement de choses en peu de temps.

Nous quittons le Mont Tabor pour nous rendre à Nazareth. Là-bas, nous visitons plusieurs églises. Je traduis durant une bonne partie de la matinée. Le plus compliqué étant les noms propres. Les noms des lieux et des personnes se ressemblent dans toutes les langues, et pourtant, un a devient un o, un ph devient un p, un sh devient un k et lorsque les noms me viennent en allemand, cela fait un joyeux mélange dans ma tête. Du coup, le groupe me vient en aide et je peux combler mes lacunes.

 

058-Nazareth

Au détour d'une rue, Nazareth (Photo: Michaela)

 

A Nazareth, cela fait plusieurs années qu'il y a des tensions entre les chrétiens et certains musulmans (je précise certains musulmans, car de nombreuses familles musulmanes établies ici depuis plusieurs siècles, vivent en paix avec les chrétiens de la ville).

Une mosquée a récemment été érigée dans la ville, son minaret ayant été construit de manière à ce qu'il dépasse le clocher de l'église la plus haute.

Près de la Basilique de l'Annonciation, le lieu maybe* où Marie a reçu la visite de l'ange Gabriel venant lui annoncer qu'elle sera enceinte et donnera naissance à Jésus (La Bible, Luc 1:26-38), des musulmans ont mis des posters avec des versets du Coran, opposants ceux-ci à certains versets centraux de la Bible.

 

055-Nazareth

Verset du Coran à l'attention des chrétiens, Nazareth (Photo: Michaela)

 

 

Une maison toute délabrée est également à vendre dans ce quartier de la ville. Elle appartient à une riche famille musulmane. Les musulmans et les chrétiens veulent tous deux l'acheter. Car il est important pour les deux parties de posséder un maximum de terrain.

 

056-Nazareth

Maison en vente, Nazareth (Photo: Michaela)

 

Après les visites des églises, nous nous rendons dans un magasin d'épices du nom d'Elbabour, vieux de plusieurs siècles. Faire ses achats dans ce magasins vous garantit un voyage à lui tout seul. En plus d'une grande diversité d'épices, vous y trouverez des fruits secs, des céréales, des légumineuses, des sucreries, des savons (j'en ai acheté un fabriqué à Naplouse), de la vaisselle et j'en passe.

 

060-Elbabour, Nazareth

Magasin Elbabour (Photo: Michaela)

 

Pour le repas de midi, nous allons au Ronen. Un restaurant italien racheté par des habitants de Nazareth il y a environ deux ans. La nourriture y est excellente, le cadre agréable et le personnel accueillant. Ce restaurant est par ailleurs conseillé par le site tripadvisor.

Durant le trajet pour Netanya, notre guide nous parle d'un des trésors de la Bible, lié à l'hébreu. En hébreu, seules les consonnes s'écrivent par des lettres. Il existe un système de voyelles composé de points et de traits placés sur ou sous les lettres. Il est surtout utilisé dans les livres pour enfants. Tout mot repose sur une racine de généralement trois lettres (parfois de deux ou de quatre). Prenons le mot PAIX qui s'écrit שלום (se lit de droite à gauche) et se prononce shalom. Les trois lettres de la racine sont  ל,ש et ם. C'est à dire, les consonnes "sh" "l" et "m". Ces trois consonnes sont aussi la racine des mots signifants "accomplissement", "payer le prix" et "réconciliation". Donc, lorsque dans la Bible Jésus nous dit qu'il nous donne la paix de Dieu et non celle des hommes, il parlait de cette paix-là. C'est une explication et une révélation qui a beaucoup de sens pour les chrétiens, car cela englobe tout le message de la Bible.

 

A Netanya, l'hôtel est super. Il se trouve juste en face de la mer méditerrannée. Nous y soupons puis avons la soirée de libre. Il n'y a rien de mieux au monde que de marcher sur la plage de sable fin, au coucher du soleil, les vagues à 28° venant lécher les pieds. Respirer l'air au goût salé, fermer les yeux, juste être.

 

061-Netanya

Netanya au coucher du soleil

 

Demain, je pourrai dormir jusqu'à 7h du matin. Nous irons à Haïfa et sur le Mont Carmel.

A l'hôtel, nous avons enfin une connexion wifi, ce qui me permet d'utiliser internet - et le smartphone de ma soeur - pour donner de mes nouvelles à tous ceux qui en attendent.

Notre guide nous a quitté et nous la retrouverons dimanche, ce qui pour moi est synonyme de vacances de traduction durant quelques jours.

 

לילה טוב

 

 

* voir: Israël 1-11.09.14, 3ème jour

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22 septembre 2014 1 22 /09 /septembre /2014 14:43

Mercredi 3 septembre

 

Ce matin, la traduction est plutôt compliquée pour moi. Le guide qui nous fais visiter le kibbutz parle très vite. Il est super passionné par son sujet et n'a apparemment pas l'habitude d'être traduit. Le problème est qu'il ne termine pas ses phrases, repart sur d'autres sujets et l'interrompre dans ses longues phrases n'est pas une solution car je ne sais jamais vraiment où il veut en venir. Pour couronner le tout, ni son anglais ni le mien ne sont parfaits, ce qui complique la traduction encore d'un niveau. Lorsque je me trompe, la pression monte en moi et il me faut me concentrer pour ne pas me laisser envahir par celle-ci et me rebrancher sur ce que le guide nous raconte. En dehors de cela, les informations sur le style de vie des kibbutzniks, leur quotidien et leurs défis sont vraiment très intéressantes. Par exemple, nous apprenons que la moyenne d'âge des membres du Kibbutz Degania B est de 60 ans. Ils mangent leurs petits-déjeuners et repas de midi à la cantine commune. Chaque membre reçoit 4000 shekel (un peu plus de 1000 CHF ou 850 Euro) par mois. Le défi pour la croissance du Kibbutz est de trouver comment intéresser de nouvelles personnes avec un tel système. La moyenne d'âge reflète également quelles sont les personnes les plus intéressées et satisfaites par ce système. Sont-elles d'accord pour un changement où préfèrent-elles garder ce style de vie?

 

031-Degania B

Abri anti-bombes au kibbutz Degania B (Photo: Michaela)

 

034-Degania B

Arbre au tronc particulier, kibbutz Degania B (Photo: Michaela)

 

Nous rejoignons le reste du groupe à 8h30 et partons en bus jusqu'au Mont des Béatitudes. Là, nous lisons les Béatitudes que Jésus a prononcées lors d'un de ses premiers prêches appelé "Sermon sur la montagne" (Matthieu 5: 3-12) et chantons un chant dans l'église s'y trouvant. Il nous est souvent arrivé de chanter dans les églises que nous avons visiter. Il y est interdit de parler, car il s'agit de lieux de prière, mais chanter y est permis.

 

035-Mont des Béatitudes

Mosaïque au Mont des Béatitudes (Photo: Michaela)

 

Nous quittons le Mont des Béatitudes pour le lac de Tibériade, aussi appelé lac de Genézareth ou mer de Galilée. Là, nous faisons un tour en bateau. Les membres de l'équipage sont très sympa. La majorité d'entre eux parle un peu français et ils sont très fiers de nous mettre l'hymne national Suisse et de demander à l'une de nos participantes de hisser le drapeau de notre pays. L'une des personnes nous fait également un démonstration de pêche à l'ancienne, avec un filet fabriqué selon les règles d'il y a deux milles ans, mais en nylon et venant de Chine.

 

043-Lac de Tibériade

Démonstration de pêche à l'ancienne (Photo: Michaela)

 

042-Lac de Tibériade

Démonstration de pêche à l'ancienne (Photo: Michaela)


J'aime l'eau et praticulièrement la navigation. C'est pourquoi c'est un moment de notre voyage que j'apprécie. Il fait très chaud, nous sommes loin du bruit et le paysage est paisible. Je profite de ce moment de calme pour être présente à moi et connectée à Dieu.

 

037-Lac de Tibériade

Lac de Tibériade

 

Notre prochaine destination est la Primauté de Pierre. C'est l'endroit "maybe" où Jésus a demandé par trois fois à Pierre s'il l'aimait. Ce récit est relaté dans la Bible, dans Jean 21:15-17. Maybe ("peut-être" en anglais), car il s'agit de l'endroit plausible et soupçonné comme étant le lieu du récit de la Bible. Durant notre séjour, nous visiterons beaucoup de ces endroits maybe.

Ce lieu est nommé Primauté de Pierre, car pour la religion catholique, l'apôtre Pierre est le premier Pape.

 

045-Primauté de Pierre

Primauté de Pierre (Photo: Michaela)

 

En bus, nous partons ensuite pour Capernaüm. Des fouilles archéologiques ont mis au jour les vestiges de maisons entourant l'immense synagogue en ruine datant de l'époque byzantine. Un des bâtiments considéré comme étant la maison de l'apôtre Pierre a été modifié plusieurs fois au cours des siècles pour en faire une église. Certains des murs forment une pièce octogonale.

Les icônes étant interdites dans les synagogues, ces dernières sont souvent décorées d'éléments de la nature. Dans la synagogue retrouvée à Capernaüm sont entre autres représentés des grenades, des raisins, des étoiles à six et à cinq branches, des fleurs et des dattiers. Notre guide nous explique la symbolique de certains de ces fruits.

 

048-Capernaüm

Fleur, raisin et grenades, détails de la synagogue (Photo: Michaela)

 

La grenade symbolise la loi. Souvent, on râle contre elle, mais au fond tout le monde est content qu'elle existe, car elle amène l'ordre. La grenade est composée de nombreuses graines qui sont toutes à-même de créer un nouveau grenadier. De même, la loi amène la prospérité, grâce à l'ordre qu'elle impose. Par ailleurs, la grenade porte comme une petite couronne sur elle.

Le raisin symbolise la paix. En principe, la personne prenant soin des raisins fait tout le travail en été, alors qu'en hiver elle n'a rien à faire. Les guerres à l'époques se faisaient également plus en été qu'en hiver. Hors, lorsque la guerre éclate, personne ne peut récolter le raisin. Il faut donc un temps de paix pour que le raisin puisse être soigné, cultivé et récolté.

 

Après cette belle matinée très chargée, nous retournons au lac de Tibériade. Nous y engloutissons des pizzas et avons quelques heures de libre pour nous reposer et nous baigner. L'eau est a 28°.

Nous rentrons au Kibbutz. La première chose que je fais c'est prendre une douche pour me débarrasser de tout le sel que mon corps a évacué par la transpiration. Puis Michaela et moi partons à la recherche du magasin que j'avais trouvé la veille. J'aborde un kibbutznik et lui dit poliment "Erev tov" (bonsoir). Lui: "Mah: erev tov?" (quoi: bonsoir?) en désignant le soleil. Pour la Suisse que je suis, 17h00 c'est le soir. Cela nous fait bien rire. En anglais je lui demande alors le chemin pour me rendre au magasin. J'aurais pu le lui demander en hébreu, mais je craignais de ne pas comprendre sa réponse.

Au magasin, je m'achète un agenda. Il y a plein de trucs écrits en hébreu dedans. Ce sera chouette de les déchiffrer au fur et à mesure. D'ailleurs, pourquoi dit-on déchiffrer quand il s'agit d'un texte?...

Le soir, nous nous retrouvons tous au bus pour aller souper à Tibériade. Nous avons une bonne demi heure avant le repas et profitons de nous promener un peu dans la ville. Il fait bon et c'est très agréable de faire un tour. Le repas est excellent et termine en beauté notre séjour dans le nord. Demain, nous quitterons le kibbutz et visiterons Nazareth.

 

לילה טוב

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22 septembre 2014 1 22 /09 /septembre /2014 14:42

Mardi 2 septembre

 

Wouahou, quelle journée! En résumé:

6h30: Réveil sonne et douche

6h50-7h15: Moment personnel avec Dieu

7h15-7h30: Préparation de mes affaires pour la journée

7h30-8h02: Petit-déjeuner, me brosser les dents et courir au bus.

Au début, nous nous rendons à Tel Dan. Nous faisons un tour où nous voyons les sources du Dan puis du Banias.

 

006-Le Dan à Tel Dan

Source du Dan

 

Ensuite, nous allons visiter un village Druze où un habitant nous raconte sa vision des conflits successifs qui ont ébranlés cette région, son ressentit par rapport à son quotidien et les défis qui vont avec et ses aspirations pour le futur. C'est très riche et intéressant. Ses paroles sont respectueuses envers les droits de tout être humain vivant dans la région. Aucune haine ne transparait, mais nous sentons qu'il nous parle avec son coeur.

Après son témoignage, nous mangeons dans le village puis rejoignons notre bus.

 

012-Frontière israélo-syrienne, Golan

La barrière marque la frontière avec la Syrie (Photo: Michaela)

 

Sur le chemin du retour, nous traversons des régions minées dans lesquelles se trouvent des restent de bâtiments militaires criblés de balles.

 

018-Golan

Bâtiment militaire (Photo: Michaela)

 

Lorsque nous roulons, j'aime écouter et suivre les discussions animées entre l'organisatrice, la guide et le chauffeur. Baigner dans l'hébreu est un délice pour mes oreilles. Lorsque je me trouve dans un environnement dans lequel l'hébreu est présent, je me sens "chez moi", même si je ne comprends pas tout. En principe, je comprends suffisamment pour connaître le sujet de la discussion.

En arrivant au kibbutz, nous avons un moment pour nous jusqu'à 19h15. J'en profite pour faire un tour et visiter les lieux. Nos chambres se trouvant en bordure du kibbutz, je commence par longer les maisons les plus à l'extérieur. Une voiture quitte la route et s'arrête à ma hauteur. Le jeune chauffeur me demande, en hébreu: Pardon, sais-tu où se trouve *+X# ? (*+X# étant du chinois pour moi) Je lui réponds dans mon meilleur hébreu: Où est le quoi? (ça ne sonne déjà pas très bien en français...) Il répète sa question, à laquelle je réponds, toujours en hébreu: Non, désolé, je ne suis pas d'ici. Il me lance un: Ok, d'accord. Salut. avant de démarrer. Pas peu fière d'être passée incognito.

 

023-Degania B

Kibbutz Degania B

 

En continuant mon petit tour, je trouve le magasin du kibbutz et je termine par la ferme. Un grand nombre de vaches et de veaux sont répartit dans différentes stales.

Ma soeur me rejoint et nous explorons la suite de la ferme. Nous repassons vers les vaches et trouvons également l'écurie des chevaux. La plantation de dattiers est vaste et il est tentant de ramasser les dattes mûres tombées à terre. Nous croisons la route de quelques chiens. Le kibbutz est un véritable paradis pour ceux-ci. Ils peuvent s'y promener en toute liberté, désintéressés par tous ces inconnus qu'ils croisent quotidiennement.

Nous rejoignons le groupe pour le souper. Le repas est excellent. Aux murs de la cantine, des photos sont affichées, retraçant les cent ans du kibbutz (célébrés en 2009).

Nous terminons la soirée par un temps de présentation. Nous avons 2 minutes et 30 secondes (montre suisse en mains) pour dire le métier que l'on fait, nos hobbies et la raison de notre voyage en Israël. Une façon condensée pour apprendre un peu mieux à se connaître. Et une occasion supplémentaire pour apprendre quelques noms, car j'en suis toujours là.

Demain: Réveil à 6h15, douche, petit-déj dès 6h45, à 7h15 tour du kibbutz avec un kibbutznik pendant une heure, puis retour à la chambre et départ à 8h30. Programme du reste de la journée: Mont des béatitudes, tour en bâteau, baignade et temps individuel. Puis souper au resto, le soir.

 

לילה טוב

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22 septembre 2014 1 22 /09 /septembre /2014 12:57

Lundi 1er septembre


Il est 22h45, heure israélienne.

Toute une histoire pour arriver jusqu'à ma chambre du Kibbutz Degania B, en Israël. Prendre le train de 07h02 pour Neuchâtel avec ma soeur Michaela, ainsi que mon beau-frère et un pote qui partent bosser. Puis, dans l'ICN, ma soeur et moi rejoignons le groupe de Lausanne avec lequel nous allons passer ces onze jours de vacances. C'est partit pour l'apprentissage de quelques noms de ces personnes que je ne connais pas encore, j'envoie les derniers sms d'usages et nous papotons un peu. L'organisatrice de ce voyage est déjà en Israël depuis hier et nous attend à l'aéroport Ben Gurion de Tel Aviv.

Après avoir passé tous les contrôles à l'aéroport de Zürich, ma soeur et moi devons encore nous faire contrôler nos bagages à main, avant de pouvoir rejoindre le reste du groupe dans l'avion. Nous rions bien avec la personne chargée de ce contrôle, car de mon sac à dos il sort mon anorak, mon parapluie et ma grosse polaire que j'avais mise le matin même, en disant que je ne vais pas en avoir besoin durant mes vacances.

L'avion décolle avec 20 minutes de retard et nous atterrissons vers 18h00 à l'aéroport Ben Gurion. Là, nous faisons la connaissance de notre guide et de notre chauffeur. Deux indigènes.

Nous rejoignons notre bus avec lequel nous allons parcourir le pays durant notre séjour. Je m'installe à l'avant, car je traduirai la guide de l'anglais au français durant une bonne partie du voyage. D'ailleurs, je commence tout de suite.

Nous nous dirigeons vers le nord d'Israël. Le trajet dure une bonne heure. En route, la guide nous raconte l'histoire du Kibbutz dans lequel nous passerons les trois premières nuits; A la fin des années 1890, dans une école d'agriculture dans laquelle les immigrants - principalement d'Europe de l'Est - apprennent à travailler la terre de cette région, une dispute éclate entre les enseignants et les étudiants sur la question de la place de la femme dans le milieu agricole. Doit-elle, ou peut-elle travailler la terre ou sa place est-elle dans la maison, où elle est chargée de faire les repas, le ménage et les habits ? Ce groupe d'apprentis demande aux supérieurs de l'école s'il a le droit d'avoir un coin de terre où il peut tenter de créer une communauté dans laquelle tout le monde à droit au même salaire, peu importe le nombre d'heures qu'il est capable de travailler ni du travail effectué. Le groupe reçoit l'aval des directeurs et un bout de terre près du lac de Tibériade. Ils décident d'appeler ce lieu Degania. A long terme, ils souhaitent que ce premier kibbutz agisse telle une cellule. Qu'il grandisse, et qu'une fois suffisamment grand il se scinde en deux, que ces deux grandissent puis se scindent encore et encore. Degania a effectivement grandit puis s'est scindé en deux. Le premier kibbutz a reçu le nom de Degania A et le deuxième, qui s'est implanté un peu plus loin, a reçu le nom de Degania B. C'est le kibbutz dans lequel nous allons séjourner. Les personnes qui ont inventé le concept des kibbutz ont réalisé que ce n'était pas évident d'être pionniers une vie durant et ont décidé que leur projet avait fait ses preuves et qu'ils laissaient à d'autres le soin de fonder de nouveaux kibbutz.

 

001-Degania B

Palmiers au Kibbutz Degania B

 

Il est 21h00 et nous arrivons à notre kibbutz. Dans la salle à manger, le personnel a exceptionnellement gardé le repas au chaud pour que nous puissions souper. Après le repas, nous recevons les clefs. Michaela et moi avons une jolie chambre, une belle salle de bain et même un petit coin cuisine. C'est parfait. La deuxième chose que je fais - après avoir fait le tour de mon nouveau chez-moi temporaire - c'est d'éteindre la clim'. Je viens visiter un pays chaud alors je décide d'en assumer la température élevée. Et étant responsable de chacun de mes gestes, utiliser un peu moins d'énergie n'est pas négligeable.

Allez, dodo.

Demain, village Druze. J'aurai une grande journée de traduction!

 

לילה טוב

(Bonne nuit en hébreu)

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 20:02

Samedi passé, je suis allée faire un tour à l'Ancien Manège que je n'ai pas visité depuis longtemps. C'est un vieux bâtiment avec une cour en son sein. Les portes ne sont pas verrouillées, ce qui facilite son accès. De l'intérieur, un véritable trésor, de l'extérieur, un bâtiment comme les autres.

Les débuts de sa construction datent de 1855. Il y avait des écuries et des fêtes y étaient organisées.

En 1868, le Manège est transformé en maison d’habitation.

Un siécle plus tard, le bâtiment est menacé de démolition pour y construire un immeuble locatif et un garage. Des personnes se mobilisent pour prévenir la démolition et une association se crée.

Dans les années 1990, des fonds sont rassemblés et le bâtiment est restauré. Dorénavant, l'Ancien Manège abrite 12 logements, 2 galeries et des locaux commerciaux, tout comme un restaurant, et la cour intérieure accueille différentes manifestations.

Cerise sur le gâteau: En juin 2009, le bâtiment a servi de décors au tournage d'une partie d'un film suisse.

 

Source: http://www.lancienmanege.ch

 

Ancien Manège 01

Porte d'entrée menant à la cour

 

Ancien Manège 03

Les escaliers à prendre pour une vue plongeante sur la cour intérieure

 

Ancien Manège 05

Terrasse printanière

 

Ancien Manège 07

Détail du décor

 

Ancien Manège 10

Durée de capture 1 seconde, un petit mouvement de l'appareil photo et voici le résultat

 

Ancien Manège 13

Vue d'en haut

 

Ancien Manège 17

Entre les barreaux de la main courante

 

Ancien Manège 18

On redescend

 

Si vous avez l'occasion de vous y rendre, faites vous plaisir!

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 19:47

Je vis à la Chaux-de-Fonds depuis deux ans déjà. Plus le temps passe, plus je me rends compte de la beauté de cette ville. Beauté des batiments - vu de l'extérieur, ceux-ci dévoilent rarement leur richesse intérieure - mais également une beauté à y vivre. Les musées, le Bois du petit château, la plage des Six Pompes - Festival international des arts de la rue -, la Nuit de la Photo - dont la deuxième édition a eu lieu le 16 février -, les cinémas, les théâtres, les restaurants, les rues enneigées en hiver et éclairées de milles feux à Noël, Ludesco - Festival de jeux -, l'Ancien Manège, l'industrie horlogère, la liste est longue. Très longue. Dans cette nouvelle catégorie qu'est "La Chaux-de-Fonds", je publierai des articles sur cette ville que j'apprends à connaître et à aimer au fil des mois et des saisons. Je vous souhaite beaucoup de plaisir à découvrir cette cité qui repose à 1000 m au-dessus du niveau de la mer.

 

 

Big Fish

Les souliers accrochés à ce câble rappellent Big Fish de Tim Burton - Place de récréation de l'école Numa-Droz

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